Formés dans une cave parisienne lors d’une jam insalubre, c’est lors du confinement dans les vapeurs d’alcools et d’enthéogènes que Tribute to Sunshine ont composé leur premier EP.

 

Devant un psyché décrit comme « Radio Moscow mais en plus prog », « Tame Impala mais en plus vener » ou encore « Grateful Dead mais en plus punk », les confrères ne savent pas comment cerner ces trois rebus de la société.

Lorsqu’on leur a demandé de se décrire, voici ce qu’ils ont répondu : « On sort du bois pour faire du sale et t’en mettre plein la face, car si le rock est mort, nous sommes nécromanciens. On joue des riffs gras et baveux sur des riffs qui suintent, des lignes de basse qui te font reconsidérer tes choix de carrière, des chants petits grégoriens pleins d’espoir pour un monde meilleur, des solos qui cassent ton égo plus vite pour moins cher que ton année sabbatique en Amérique du Sud. Tu n’es pas près, mais viens quand même, on va rendre hommage au soleil. »

 

Avec un EP en ligne, un album en court de mix et un deuxième en cours d’écriture, ils ne risquent pas de vous lâcher en attendant l’effondrement.